Comment allez-vous mes chers amis avec l’accélération des énergies de ce point du temps ? Êtes-vous prêt à recevoir encore plus ? Ne vous inquiétez pas ; ce sera désagréable seulement pour ceux qui n’arriveront pas à lâcher leur peur. Ce qui brasse est une montée relativement mineure de la conscience ; et devenir plus conscient en regardant aux travers des lentilles de la peur peut être difficile pour ceux qui laissent la peur modeler leurs croyances.
Nous vous suggérons de complètement lâcher-prise à la peur, de la regarder dans le blanc des yeux et de voir combien elle a peu de substance. A partir d’une perspective plus vaste, elle n’est après tout que la simple croyance des murmures souterrains et des perceptions de votre propre faiblesse de compréhension. Décider d’être fort, choisir d’écouter le battement de votre propre coeur qui vous conduira toujours dans la vie – voilà ce qui arrêtera net la peur dans son élan.
En gardant notre style, nous allons vous raconter une petite histoire qui illustre notre point de vue.
Il était une fois un chevalier fier et brave qui, disait-on, n’avait peur de rien. Il avait fait face à de sérieux ennemis aux formes les plus terribles qu’il avait vaincus d’un seul coup d’épée. Il avait rencontré les rois les plus puissants et les reines les plus impressionnantes et ils les avaient quittés avec tout leur respect en recevant même quelques lauriers et titres de noblesse. Même le magicien le plus communément redouté ne pouvait percer l’armure de la confiance qu’il avait dans son caractère noble et fier. Il semblait que rien ne puisse le faire frémir de peur. Rien, jusqu’à ce qu’il se trouve face à face avec un dragon qui brillait d’une flamme tellement puissante qu’il se retrouva paralysé en prenant conscience d’une réalité à laquelle ses exploits passés ne l’avait pas préparé.
Sa fidèle épée glissa de ses doigts sans force. Son cheval se cabra et s’enfuit en le laissant seul et sans armes en présence de ce terrible dragon. La peur – une sensation inconnue – lui tordit le ventre et le mis à genou. Le dragon n’avait pas le moindre égard pour ses titres de noblesse, ses trésors ou bien sa réputation. Le dragon n’avait pas plus de considération pour son armure soigneusement forgée que pour son heaume qui étaient les marques de sa puissance et de sa protection. Le dragon flamboyant vit le chevalier tel qu’il était : nu, seul et dans l’incompréhension de ce qu’il voyait devant lui. Maintenant, à ce stade de notre histoire, nous devons faire un choix. Nous pourrions continuer de plein de façons différentes. Le dragon pourrait le réduire en cendres. Le chevalier pourrait reprendre ses esprits, ramasser son épée et courir vers le dragon. Une armée de gnomes pourrait apparaître de la forêt et attraper le chevalier dans un filet magique. Cependant rien de tout ceci ne convient à notre but, donc nous allons continuer ainsi :
Assis tranquillement, tout en regardant le chevalier tremblant, le dragon sortit un miroir de sa poche ; puis en le tenantpatiemment devant le chevalier, il attendit. Le chevalier transpirait, certain d’aller à sa perte, inconscient qu’en fait il se tenait au seuil de sa transformation.Que pouvait-il prouver de plus à son coeur noble et courageux ? Il était arrivé au point où il allait perdre l’esprit de peur lorsqu’il fit appel à son dernier reste de santé mentale ; il leva alors les yeux pour voir ce que ce terrible dragon voulait lui montrer.
Ses yeux rencontrèrent les yeux de l’homme dans le miroir. Il frémit à leur éclat qui se reflétait dans le miroir du dragon. Son heaume ne servait plus à rien ; il l’enleva alors de sa tête. Et là, entouré d’une lumière plus brillante que mille soleils, le dragon lui montra ce que tous ses périples et tous ses exploits n’avaient pu faire. Puis, en se regardant, il vit un homme qu’il croyait familier et qui lui était pourtant étranger. Qui était-il ? Est-ce que ce dragon était un démon qui lui montrait les spectres d’une intention malfaisante ? Non, son coeur ne supportait pas la réalité de cette idée. Était-il une sorte d’ange dont l’éclat extraterrestre avait brûlé sa peur et l’avait purifié en lui donnant la grâce de se reconnaître dans le reflet de cette lumière magnifique et sereine ? Cela correspondait beaucoup plus à la vérité, et son coeur le lui confirma.
Alors qu’il regardait dans l’orbe cristalline, la lumière de son reflet émanait de ses profondeurs, émanait de sa propre image et prenait forme devant lui. Lentement, cet homme noble se mis debout dans la pleine reconnaissance du reflet de sa lumière. Il tenta prudemment d’atteindre cette apparition de lumière ; et ses doigts rencontrèrent ceux de son corps de lumière ; et une chose extraordinaire commença à se produire – une fusion des deux aspects de lui-même, la forme et la lumière, en un nouvel homme. Chaque cellule de son corps s’éveillait à cettte sensation, comme si ce qu’il connaissait de lui-même avait été englouti dans l’éclat du Soi, en recognition. L’armure métallique fondit dans le néant ; son corps pulsait d’une nouvelle vie, et tout ce qui l’entourait prenait la teinte cristalline d’une lumière opalescente.
Le dragon observait avec une perplexité tranquille la transformation du chevalier qui n’avait plus aucune peur sous-jacente en lui. Cette orbe, ce miroir magique de l’âme, avait parfaitement fait son travail. Il le remis dans sa poche afin de le protéger dans l’attente de sa prochaine rencontre avec un humain prêt à être transfiguré par le simple jeu de réfraction de la lumière de la vérité. C’était simple ; et il n’y avait rien de magique dans tout cela. Ce miroir était sacré, oui, mais pas enchanté. Il était sacré car il montrait à chaque humain sa propre lumière. Il était sacré car il protégeait et révélait aux hommes et aux femmes aux intentions pures comment s’éveiller totalement à leur vrai Soi, jusqu’à ce qu’il puisse enfin être révélé à tous. Dans l’éclat de la recognition du soi dans l’autre, dans la rencontre de votre propre forme sous l’aspect d’une lumière radieuse, brillante et opalescente, la peur ne peut pas maintenir sa fréquence.
La lumière de la recognition dans le calice sacré du coeur fait exploser la peur en mille morceaux ; et la croyance construite sur une fondation de peur peut alors s’effondrer. Écartez-vous du chemin des croyances basées sur la peur et vous n’aurez plus besoin d’un heaume de protection. Avancez vers la lumière de la recognition et débarrassez-vous de l’armure que vous avez fabriquée pendant des vies dans l’obscurité. Le dragon, dans toute la force de son éclat, détient le code de votre dévoilement. Si vous êtes prêts à voir dans votre reflet la lumière qui transfigure la peur, levez les yeux. Nous attendons.
Pensées Renegats
2 Mai 2009